Bonjour mes amis, communiquer avec vous me manque, si toutefois il y a quelqu'un qui me lit. J'aime me pencher sur le clavier. C'est à ce moment là que se déclenche une cascade d'idées, face à l'écran se déroule toute ma journée, actions, paysages, dialogue, un monde vivant auquel j'appartiens.
Il est 16h05 à Jocotepec. Le chant des oiseaux m'accompagne et celui des coqs me galvanise. Il fait beau et le soleil brûle les pâturages. La végétation prend une couleur pâle, dans le vert jaune paille, seuls les arbres du haut de leur cime prônent cette bonne santé, un vert chatoyant qui leur donne bon teint. La nature paraît se désintéresser de l'instant présent. L'irrigation et la pluie font cruellement défaut, la saison sèche est bien présente et ce, de octobre à juin. Si l'on se déplace d'un village à une autre destination, alors surgit un paysage endormi, les collines jaunâtres à perte de vue, les maisons closes, les rues désertes. Les chiens allongés nonchalamment en attendant la fraîcheur du soir.
Au mois de juin, la pluie arrive sans crier gare. Il faut dire que l'on oublie les sensations rafraichissantes que nous procure l'ondée. La saison passe de la sécheresse à la pluie et de la pluie à l'inondation en peu de jours. Ce passage brutal donne vie à cette végétation endormie depuis des mois, le vert tendre est la couleur dominante dans toutes les campagnes. Les chevaux en liberté surgissent de nul part afin de s'alimenter de l'herbe grasse qui pousse le long des routes, les autres s'agitent d'un bout à l'autre des rues du village, la soif à disparu et leurs corps sont imprégnés de fraîcheur. Parfois, leurs jeux les amènent à déborder sur la rue et à s'engouffrer dans le monde du silence. Puis, viennent les inondations, les rues du village s'emplissent jusqu'aux entrées des maisons. Les pieds dans l'eau les habitants écopent, les enfants jouent et les pompiers s'activent dans tous les sens. Il y a toujours quelques vieux en situation précaire et quelques maisons envahies par la coulée de terre qui descend de la montagne. Après ce charivari le calme revient, le soleil apparaît, les oiseaux se racontent, la vie continue.
Novembre, le mois de la retraite. Nous sommes si bien chez nous, emmitouflés le soir, regardant les reportages sur les premières tempêtes de neige dans les pays du nord, un verre de café à la main. Tout est relatif, je sais bien, mais lorsque vous prenez l'habitude de vivre au Mexique, le petit 13 degré à votre thermomètre vous paraît un -1 sous le vent. Je disais donc, l'hiver commence en novembre et se termine fin janvier, entrecoupé par des journées ensoleillées. Le froid nous donne rendez-vous tous les matins très tôt et tous les soirs vers les 5-6h. Là, le soleil s'envole d'un sourire pour faire place au froid qui tombe d'une masse.
Et le cycle……..
A bientôt
Il est 16h05 à Jocotepec. Le chant des oiseaux m'accompagne et celui des coqs me galvanise. Il fait beau et le soleil brûle les pâturages. La végétation prend une couleur pâle, dans le vert jaune paille, seuls les arbres du haut de leur cime prônent cette bonne santé, un vert chatoyant qui leur donne bon teint. La nature paraît se désintéresser de l'instant présent. L'irrigation et la pluie font cruellement défaut, la saison sèche est bien présente et ce, de octobre à juin. Si l'on se déplace d'un village à une autre destination, alors surgit un paysage endormi, les collines jaunâtres à perte de vue, les maisons closes, les rues désertes. Les chiens allongés nonchalamment en attendant la fraîcheur du soir.
Au mois de juin, la pluie arrive sans crier gare. Il faut dire que l'on oublie les sensations rafraichissantes que nous procure l'ondée. La saison passe de la sécheresse à la pluie et de la pluie à l'inondation en peu de jours. Ce passage brutal donne vie à cette végétation endormie depuis des mois, le vert tendre est la couleur dominante dans toutes les campagnes. Les chevaux en liberté surgissent de nul part afin de s'alimenter de l'herbe grasse qui pousse le long des routes, les autres s'agitent d'un bout à l'autre des rues du village, la soif à disparu et leurs corps sont imprégnés de fraîcheur. Parfois, leurs jeux les amènent à déborder sur la rue et à s'engouffrer dans le monde du silence. Puis, viennent les inondations, les rues du village s'emplissent jusqu'aux entrées des maisons. Les pieds dans l'eau les habitants écopent, les enfants jouent et les pompiers s'activent dans tous les sens. Il y a toujours quelques vieux en situation précaire et quelques maisons envahies par la coulée de terre qui descend de la montagne. Après ce charivari le calme revient, le soleil apparaît, les oiseaux se racontent, la vie continue.
Novembre, le mois de la retraite. Nous sommes si bien chez nous, emmitouflés le soir, regardant les reportages sur les premières tempêtes de neige dans les pays du nord, un verre de café à la main. Tout est relatif, je sais bien, mais lorsque vous prenez l'habitude de vivre au Mexique, le petit 13 degré à votre thermomètre vous paraît un -1 sous le vent. Je disais donc, l'hiver commence en novembre et se termine fin janvier, entrecoupé par des journées ensoleillées. Le froid nous donne rendez-vous tous les matins très tôt et tous les soirs vers les 5-6h. Là, le soleil s'envole d'un sourire pour faire place au froid qui tombe d'une masse.
Et le cycle……..
A bientôt
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